SIKARU
 Projet de L3 avec Jules Padioleau, sous la direction de Gaël Huitorel
Chaque jour, 38% du pain produit est jeté à la poubelle. Cela représente 79kg de pain gaspillé par personne par an, soit potentiellement 57 000 tonnes sur l’aire urbaine de la métropole rennaise et plus de 5 millions de tonnes en France. Le pain rassis se trouve alors être une ressource urbaine au fort potentiel, alors qu’encore très peu exploitée.
coupe utopique symbolisant les intentions du projet
perspective depuis le carrefour
Coupes implantation urbaine
Axonométrie programmatique
Le bâtiment à l’Est du projet accueille cette cantine-bar en son rez-de-chaussée, qui s’ouvre sur la ville, le parvis et le nouveau mail. Comme pour le bâtiment Nord, il met en valeur la cheminée de son four à pizza, symbole de notre production. De la même manière, la cuisine s’ouvre à la ville et fait vitrine depuis la rue. Pour les logements, le bâtiment se dessine pour offrir un parcours et une gradation entre l’espace public et les logements co-locatifs. L’entrée collective s’ouvre sur la place. Elle dessert une terrasse collective s’ouvrant sur la vue Est et offrant un barbecue dans le volume de la cheminée de la cantine. Dans la continuité de cette terrasse, se dessine une coursive extérieure qui dessert les logements où nous pouvons nous asseoir. Avant de franchir la porte de notre logement, nous entrons dans un sas vitré. Les appartements sont en duplex, s’ouvrant à l’étage bas sur la place à l’ouest avec leur loggia, et s’ouvrant à l’étage haut à l’est sur le parc du diocèse et la tour Belvédère. Le plan rayonnant, qui permet de s’ouvrir sur l’Est tout en dessinant l’espace public, alterne entre volume plein et volume vide. Sa toiture, et ses ouvertures zénithales, lui offrent un ensoleillement régulier tout au long de la journée.
Bâtiment Est
Le bâtiment se situant au Nord du projet intègre la production du recyclage du pain sur deux niveaux, en optimisant le foncier disponible. Cette dernière s’organise autour d’un volume opaque: la réserve, par où toute la marchandise transite. On retrouvera en proue du bâtiment le point de vente de la boulangerie avec son volume généreux qui s’adresse à la ville. Tandis que la cuisine publique, élément emblématique du programme accessible aux riverains, s’adresse au parvis de la place avec son volume circulaire. Du point de vue urbain, le bâtiment fait filtre entre le parvis et le nouveau Mail, tout en dessinant l’espace public par son emprise au sol.  La production se révèle à la ville, notamment avec sa façade sur le Mail qui est une vitrine du recyclage avec la machine de transformation; mais également par la mise en avant des différentes cheminées et du moulin. Au niveau des logements, un parcours et une gradation se dessinent de la place publique à la chambre. Le logement co-locatif s’organise en deux espaces, avec des vues et des temporalités différentes. Ces espaces se dessinent par le négatif des chambres opaques, qui sont elles-mêmes desservies par un hall de mise à l’écart.
Pour réintroduire la production en ville, le projet propose de relier la production aux habitants par l’espace public et les différents programmes qu’elle peut introduire en ville, dont ceux liés à la consommation locale et circulaire. La cantine-bar populaire joue alors un rôle important vis-à-vis de l’intégration de la recyclerie de pain rassis et de la microbrasserie au sein de la ville.
Bâtiment nord
coupe perspective du bâtiment Est
coupe perspective du bâtiment Nord
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